La symbolique des éléments



















Le Phénix




























Le Château de Crussol


















La Spirale




























Le Yin et le Yang


















Symbolique du Pipe-Club Ardéchois




Le fumage de la pipe s’inscrit dans une dynamique des éléments. Nécessitant le feu, la terre (d’où sont issus le tabac et la matière du fourreau – souvent la bruyère), l’air et l’eau (à travers le souffle), l’acte de fumer englobe ces quatre éléments cosmogoniques pour recréer une harmonie naturelle. C’est ce que symbolise le rond entouré de points tel qu’il apparaît sur le logo du PCA :








On voit sur cette image trois éléments figurés sous forme de points et un quatrième représenté par un cercle. Ce quatrième élément, qui relie les trois autres, est le feu. C’est par le feu que la pipe prend vie. C’est également le feu qui, selon Héraclite, constitue l’élément principal et immuable de l’univers.






Le Phénix est un animal légendaire que l’on retrouve dans de nombreuses cultures. Il possède la particularité de toujours mourir et de toujours renaître de ses cendres. Cette capacité à la régénération symbolise le flux permanent des éléments. Il représente aussi la spécificité de la pipe par rapport aux autres objets du fumeur. Contrairement à la cigarette ou au cigare, la pipe se réutilise et se renouvèle constamment. Elle ne cesse de renaître de ses cendres.

















Le Phénix, tel qu’il apparaît sur cette image, est un oiseau vainqueur, symbolisant également le triomphe de l’esprit sur les besoins du corps.






Le Château de Crussol est un bâtiment du Moyen-Âge, appartenant à la ville de Saint-Péray, en Ardèche. Le PCA aime, à travers cette image, à rappeler ses origines ardéchoises. Le Château de Crussol est également un symbole de la victoire sur les flammes. A l’image du Phénix, le Château, s’il est aujourd’hui en ruines, a su se relever de l’incendie l’ayant détruit et jouit d’une image triomphante, surplombant la vallée du Rhône.







La disposition particulière des lettres « PCA » rappelle la disposition des trois fenêtres sur le mur principal du Château.






La Spirale telle que représentée par le PCA symbolise à la fois le filet de fumée qui s’échappe de la pipe et ce que le mathématicien Eric Temple Bell appelle : « le modèle de la structure profonde de toute évolution et de tout changement ».

A l’instar du Phénix, celle-ci est souvent associée au renouveau, à la renaissance. Gérard de Champeaux, dans son Introduction au monde des symboles (Paris, 1966), la présente comme suit : « la spirale manifeste l’apparition du mouvement circulaire sortant du point originel ; ce mouvement, elle l’entretient et le prolonge à l’infini : c’est le type de lignes sans fin qui relient incessamment les deux extrémités du devenir [...] émanation, extension, développement, continuité cyclique mais en progrès, rotation créationnelle ».














Dans le système philosophique du PCA, la Spirale symbolise le fait que l’acte de fumer n’est pas un acte     refermé sur soi. C’est un acte créateur qui inspire et ouvre à de nouvelles possibilités, infinies.






Enfin, la philosophie du PCA se basant sur une croyance en la régénération des éléments et en un mouvement continuel du réel, il ne pouvait pas manquer d’être fait mention du Yin et du Yang – les deux pôles du changement dans la pensée chinoise telle qu’exposée dans le Yijing.















L’acte de fumer la pipe repose sur cette alternance perpétuelle de forces Yang (forces impulsives) et de forces Yin (forces mûrissantes). Le rythme du fumage, l’attention portée à ne pas trop faire chauffer la pipe, à ne pas faire s’éteindre le foyer, etc., repose entièrement sur cette dynamique du Yin-Yang que le PCA a choisi d’inscrire au coeur de sa symbolique.






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